Entretien avec Paul Delforge, cavalier professionnel et ambassadeur Manika Laser
- Manika Laser

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Fin juillet, lors d’un parcours en concours, notre ambassadeur Paul Delforge a été victime d’une lourde chute à l’obstacle. Résultat : une fracture de l’épaule et plusieurs semaines d’arrêt forcé. Quelques mois plus tard, il revient sur cette période de convalescence, sur son utilisation du Manika Laser et sur ce que cette expérience lui a appris, tant sur le plan sportif que personnel.
L’accident et la blessure
Peux-tu nous raconter comment s’est déroulée ta chute et ce qui t’est arrivé à l’épaule ?
« C’était fin juillet, lors des CIR de Cluny. Ma jument a sauté un peu fort le premier obstacle et à la réception elle a eu peur, ce qui a provoqué un moment d’incompréhension entre nous… et la séparation de corps.
Je ne me souviens pas vraiment de la chute, car j’ai perdu connaissance sur le coup. On m’a emmené directement aux urgences, et les examens ont révélé une fracture de l’épaule.
Même si on sait que la chute fait partie du métier, c’est toujours un choc. Tout s’arrête brutalement, et on se retrouve à devoir gérer l’attente, l’incertitude et la frustration. D’autant plus que l’épaule est une articulation essentielle pour nous, cavaliers : équilibre, stabilité, traction… tout passe par là. J’ai compris tout de suite qu’il faudrait être patient si je voulais reprendre dans de bonnes conditions, sans douleur ni séquelle. »

La phase de récupération
Quelles ont été les grandes étapes de ta rééducation et comment s’est passée ta reprise progressive ?
« La première étape a été… le repos, tout simplement. Et pour quelqu’un d’actif comme moi, c’est sans doute la plus compliquée. Les premières semaines, j’étais immobilisé, avec une épaule qui ne devait surtout pas bouger. J’ai utilisé ce temps pour revoir certaines choses dans mon fonctionnement : la gestion des chevaux, la communication avec mon équipe. Dès que j’ai pu reprendre un peu de mouvement, la kiné est devenue mon quotidien. On a travaillé la mobilité articulaire, la souplesse des tissus, puis progressivement le renforcement musculaire. C’était un vrai travail de reconstruction : retrouver de l’amplitude sans douleur, regagner de la force et de la confiance.
J’ai remonté à cheval mi-septembre, d’abord très calmement. Les premières fois, c’était uniquement au pas, sur des séances courtes. Puis j’ai augmenté le rythme, en écoutant mon corps. La clé, ça a été d’accepter d’aller lentement, d’adapter chaque étape, et de ne pas brûler les étapes. »
L’apport du Manika Laser
À quel moment as-tu intégré le Manika Laser dans ton protocole de récupération, et quels effets tu as pu constater ?
« J’ai commencé à utiliser le Manika Laser dès que j’ai repris la kiné active, à partir du moment où la fracture était bien consolidée. L’idée, c’était de soutenir le travail de rééducation et d’accélérer la récupération des tissus musculaires et tendineux autour de l’épaule.Le laser m’a aidé sur plusieurs plans :
La douleur : dès les premières séances, j’ai senti une nette diminution des tensions et une récupération plus confortable après les exercices.
La mobilité : j’avais une vraie raideur au départ, et le laser m’a aidé à détendre la zone, à retrouver une amplitude plus rapidement.
La circulation et la cicatrisation : on sent que les tissus se réparent mieux, que les courbatures ou les inflammations diminuent plus vite.
Ce qui m’a vraiment plu, c’est que je pouvais l’utiliser chez moi, en complément de la kiné, sans contrainte. C’était rassurant d’avoir un outil concret, efficace, qui me permettait d’agir au quotidien. Sur une période d’environ trois semaines d’utilisation régulière, les résultats étaient visibles : plus de souplesse, moins de gêne, et un retour à la monte beaucoup plus fluide. »
La gestion de ses chevaux pendant la convalescence
Comment as-tu organisé le travail et le suivi de tes chevaux pendant cette période d’arrêt forcé ?
« Pendant cette période d’arrêt, j’ai eu la chance d’être bien entouré. Mon équipe a pris le relais pour continuer à faire tourner les chevaux. On a mis en place une vraie organisation pour que chaque cheval ait son programme de travail adapté, même sans moi à cheval.
Je passais beaucoup de temps aux écuries malgré tout : je suivais les séances, je donnais les consignes, j’échangeais avec les cavaliers et les grooms. Ça m’a permis de garder un lien fort avec les chevaux et de ne pas décrocher complètement.
Et puis, le Manika Laser m’a aussi été utile pour eux pendant cette période. Certains avaient des petites gênes musculaires, des raideurs après les concours ou le travail sur le plat, et j’ai pu continuer à les soigner moi-même. C’était une manière de rester actif, de m’occuper d’eux autrement. On parle souvent de bien-être et de performance, mais ces moments rappellent que la récupération, pour nous comme pour eux, fait entièrement partie du travail. »
La reprise et les apprentissages
Qu’as-tu tiré de cette expérience, autant sur le plan sportif que personnel ? Est-ce que cette période a changé ta façon d’aborder la récupération, l’entraînement ou les soins, pour toi comme pour tes chevaux ?
« Cette blessure, c’est une épreuve, mais avec le recul, je pense que ça m’a apporté beaucoup.
Sportivement, elle m’a surtout confirmé quelque chose que je savais déjà : un cavalier est un athlète. Je faisais déjà du yoga et de la préparation physique depuis longtemps, mais cette période m’a vraiment montré à quel point la régularité et la prévention sont essentielles. Aujourd’hui, je suis encore plus vigilant, plus structuré dans ma préparation et ma récupération.Le Manika Laser est devenu un outil que j’utilise autant pour moi que pour mes chevaux. C’est un vrai plus pour la gestion des petites douleurs ou des tensions qui peuvent s’accumuler dans la saison.Et sur le plan personnel, cette pause forcée m’a appris la patience, la confiance et la reconnaissance envers mon entourage. Quand on est stoppé net, on réalise l’importance de l’équipe, des gens qui nous entourent et du travail collectif.Finalement, cette période m’a permis de revenir plus serein, plus conscient de ce que représente une vraie récupération. Aujourd’hui, je reprends les concours avec de bonnes sensations et surtout avec une nouvelle approche : plus à l’écoute, plus équilibrée, et plus durable. »





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