Les boiteries du cheval sont l’une des pires hantises de tous les cavaliers et propriétaires ! Personne ne les aime : elles arrivent sans prévenir et on ne sait jamais d’où elles viennent. La boiterie peut provenir d'un pied sensible, un abcès, un tendon, un mauvais ferrage ou une toute autre douleur physique.
Aujourd’hui, on vous donne quelques clés pour les détecter et pouvoir les traiter rapidement.
1. Détecter une boiterie chez le cheval à l’œil :
Cette méthode consiste à observer votre cheval dans différentes situations.
On va d’abord observer le cheval à l'arrêt et au repos. Ici, on vérifie qu’il pose correctement tous ses membres et qu’il n’est pas contraint dans ses mouvements naturels.
L’étape suivante, c’est l’observation de votre cheval en mouvement, d’abord au pas puis au trot, sur sol mou (sable, herbe) et sur sol dur.
Vérifier l’allure sur deux types de sol permet de déceler différents types de boiterie, puisque les boiteries d’origine ligamentaire ou tendineuse sont plus visibles sur sol dur, et les boiteries d’origine osseuse sur sol mou.
Lors de l’observation du cheval en mouvement, vous recherchez surtout les irrégularités dans l’allure, le rythme ou l’amplitude des mouvements. Il est important de bien observer les membres, mais également les mouvements de l’encolure, puisque, dans une situation de douleur localisée sur un membre, le cheval va lever l’encolure au moment où le membre atteint touche le sol.
2. Entendre la boiterie du cheval :
Une deuxième manière de détecter les boiteries, c’est d'être attentif au son et au rythme de la frappe des sabots sur le sol.
Pour ce faire, votre cheval doit être en mouvement, de préférence sur un sol dur, pour mieux entendre l’impact des sabots ou des fers.
Ici, on cherche à détecter une irrégularité dans le rythme de la pose des membres au sol.
En temps normal, au trot, les deux diagonaux se posent à intervalle régulier : le rythme sonore du trot doit donc être parfaitement symétrique.
3. Toucher le cheval pour détecter une sensibilité :
L’un des signaux d’une boiterie peut être un gonflement ou une chaleur anormale. Pour détecter ce signal, vous pouvez parcourir attentivement les membres et les différentes parties du corps de votre cheval, en cherchant particulièrement les zones anormalement chaudes, gonflées ou dures : cela peut être le signe d’un problème entraînant une boiterie !
Si le cheval se montre sensible lorsque vous touchez un tendon, un pied ou une autre partie des membres, il faudra alors vérifier si une boiterie apparaît en mouvement.
Et enfin 4, utiliser son ressenti pour détecter la boiterie de son cheval :
Un dernier moyen de déceler une boiterie, est d’utiliser votre ressenti. Et pour cela, il vous faudra chausser les bottes, mettre une selle et direction la carrière !
Ici, l’objectif est de ressentir les sensations lors du déplacement de votre cheval, et de comparer à celles ressenties d’habitude, ou aux sensations classiques à cheval. On vise ici les irrégularités dans l’allure, dans les déplacements ou un trait inhabituel de comportement qui pourrait traduire une douleur ou une gène.
Cette méthode demande une bonne connaissance du cheval, et également une assiette relativement sensible, qui saura reconnaître les irrégularités.
Toutes ces méthodes sont complémentaires et vous permettront de détecter une grande partie des boiteries du cheval.
La boiterie peut être liée à de nombreuses causes différentes, alors une fois détectée, consultez votre vétérinaire ou un professionnel de santé équine pour traiter efficacement la douleur et les effets.
En attendant la venue de votre vétérinaire et en cas d'engorgement visible à l’œil nu, ou de chaleur anormale, n’hésitez pas à agir tout de suite en utilisant le programme Bien-être du Manika Laser, qui a des vertus anti-inflammatoires, ou les autres programmes, qui permettent de consolider les os et tendons et de les préserver, avant et après l’effort.
N’hésitez pas à nous contacter en cas de questions à ce sujet.
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